Je n'aime pas les autres. [Pv Phoenix Eternel]

« Je vous tuerais tous. »

Alorsque tu te perdais dans la forêt, au gré de tes pattes; victime te toi-même, une seule question te hantais : "Mais qui suis-je réellement?" . Tes pas aléatoires faisaient crisser les dernières feuilles teintées d'orangé par l'automne et tes yeux se perdaient dans l'infinis de verdure. Dans l'état dans lequel tu te trouvais, tu étais et demeurais proie à tout renard ou bipède. Autour de toi, la vie menait son cour normal, les merles piaillaient, préparant un nid plus chaud, les souris ne sortaient pratiquement plus de leurs trous sentant l'hiver arriver; les bruyères se balançaient au gré du vent...Seule toi faisais tâche dans ce paysage si ordonné et tranquille. Aux premiers abords, ta posture n'avait rien d'alarmante, bien que, ton pelage d'ébène était assez impressionnant, tu n'avais rien de menaçant. Un chaton même ne t'aurais pas fuit. Que tu es pathétique. Ma pauvre, te voilà tombée bien bas. Relèves la tête et sois fière, ne perds jamais l'idée qui t'anime et te fait battre le coeur, ne l'oublies jamais. Enfin, je vois que ton regard n'est plus vide et regagne peut à peut sa froideur et son mystère. Tout en écoutant pour une fois mes conseils, tu relève une bonne fois pour toutes la tête, fière, marchant d'un pas sûr, laissant tes muscles rouler sous ta peau. A cet instant, même un renard aurait fuit, c'est comme ça que j'aime te voir. Et n'oublies pas, tu dois tous les tuer, tous. Sans pitié. Car je sais bien que ta seule motivation est de voir peut à peut la lumière de leurs yeux disparaître en les laissant crier à l'agonie. Je te reconnais bien là.

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Soudain, tu relèves la tête. Tu te trouves actuellement dans l'ancien jardin de bipèdes. Te voilà bien curieuse. Tu te met à renifler un peut partout, essayant de repérer la moindre trace, le moindre signe car en fait, les bipèdes t'interessent beaucoup n'est-ce pas? Eux aussi, tu voudrais les étriper? Non, bien sur que non. Tu voudrais les étudier d'abord, pour le jugement dernier, tu aurais improviser. Te voilà perchée sur le petit puits comblé par le temps, à guetter les alentours, telle une buse cherchant sa proie. Ton museau se froisse. Tu as senti une odeur d'un de ses Clans stupides et bornés n'est-ce pas? Mh c'est bien ce que je pensais, je te connais trop. Tu descends de ton perchoir les yeux rivés vers la direction de l'odeur, les oreilles pointées en avants, les yeux traquant le moindre mouvement. Un buisson frémis, tu ne mis pas plus longtmps pour tourner la tête en sa direction et apercevoir cette silhouette rousse que tu ne connaissais que trop. Devant toi se tenais Phoenix Eternel, le lieutenant du Clan du Courage. Ce Clan rempli d'animaux aussi stupides qu'une souri et un mulot réunis. Tu déteste les autres chats, cela se lit dans tes yeux glacials. Qu'est-ce que tu attends? Fonces, sautes-lui dessus, égorges-le! Comme tu aimes si bien le faire. [...] Encore une fois, je vois que tu ne m'écoutes pas, moi, ta conscience, je te connais mieux que toi même. Tu ferais bien de me faire confiance une fois de temps en temps. Au final, tu restes la à attendre l'autre félin présent. Les yeux lançant les mêmes éclairs habituels, aussi immobile que le puis.

Les faibles rayons du soleil entrèrent doucement dans la tanière des guerriers pour réveiller la plupart des félins présents. C'est ce que je fis, non sans un petit grognement, comme plusieurs autres guerriers. En sortant, je fus surpris de voir l'absence de neige, pourtant bien présente ces temps-ci. Mais je ne me faisais pas d'illusion, l'air était glacial et des nuages pointaient déjà à l'horizon. La neige serait de retour très bientôt, à la fin de la journée ou demain au plus tard. Je jetai un regard en biais au tas de gibier, pas très garni, il fallait s'en douter. Je soupirai et levai la tête vers le ciel froid et hivernal. Le clan des Etoiles n'était pas très tendre avec nous en ce moment, mais bon, il allait falloir faire avec. Je sortis du camp sans même avaler la moindre bouffée, préférant laisser les autres se rassasier, j'essayerai de ramener des proies.
Je n'avais attrapé qu'une maigre grive quand je remarquai que je me trouvais à proximité de la maison abandonnée. Et mais, c'est vrai qu'on trouvais pas mal de gibier dans cet ancien nid de bipèdes ! Mais mon enthousiasme retomba bien vite. Cette odeur... Le Clan de la Terreur. Déjà que les conditions climatiques étaient pénibles, voilà qu'il fallait que je tombe sur ce clan... Et sur son chef par dessus le marché ! Je ne l'avais vu qu'à la précédente assemblée, et pourtant je ne la sentais déjà pas. Et c'était vraisemblablement réciproque. Ses yeux m'incendiaient sur place alors que je venais juste d'arriver ! Mais si elle pensait que j'allais répondre à sa provocation, elle se trompait lourdement ! Je lui avec un petit sourire en coin, préférant être poli plutôt que de chercher la bagarre alors qu'elle n'est vraiment pas nécessaire :

- Bien le bonjour, Etoile d'Illusion !

« Je te souhaite la bienvenue...en enfer.»

Voilà que le matou roux s'approche, un sourire en coin, porté par le légers pas feutrés. Il s'approche de toi et te salut d'une façon gentille et sans égards. C'est le moment, sors tes armes, plantes tes crocs assoiffés dans sa gorge, goûte son sang, triomphe, laisses-le ensuite agoniser, abandonné à son propre sort. [...] Non. Pitié... Laisses moi... Je.. Je ne suis pas comme toi. Je ne suis pas une assassine... Je ne suis pas une meurtrière...Laisses moi en paix. Je ne veux pas le tuer, tu n'arriveras pas à me le faire faire, je ne suis pas comme toi, souviens-t-en! Je suis humble, je suis noble, je suis juste, je ne suis nis une criminelle nis un bourreau. Tu n'y arriveras pas, jamais tu ne prendra l'entier contrôle de moi, tu entends? Jamais. Car je suis plus forte, certes, j'aime tuer, mais pas à ton point. Je ne suis pas agressive. Je respecte les autres et tu le sais très bien, alors arrête! Je t'en supplies arrêtes d'essayer de me faire faire des choses auxquelles je ne consent pas. Stop.

Phoenix Eternel te regardes d'une façon bisard. C'est vrai au fond, tu es pitoyable. Te voilà à me supplier, comme te supplierais une misérable victime. Tu n'es rien. Et, comme un vil chaton puéril, tu ne fais que t'avancer et lui répondre accompagnée d'un bref inclinement de tête :

"Bonjour, lieutenant du Clan du Courage. Pardonnes-moi si je n'ai pas retenue ton nom".

En réalité tu t'en moques n'est-ce pas? Je vois bien déjà sur tes lèvres un sourire hypocrite, je sens bien la pointe d'ironie dans tes paroles futiles. Je vois bien tes yeux glaciaux cerner de bas en haut ton adversaire, par pur réflexe. Tu ne le connais pas c'est vrai, mais déjà, ton mode opératoire s’exécute automatiquement, comme une reine laverais son nouveau-né régulièrement et machinalement. Tu le regarde, au fond de tes yeux noirs comme le chaos, on peut discerner une pointe, un zeste de moquerie, mais une moquerie aussi sadique que perverse. Mais tout cela, lui, ne le voit surement pas. Car en effet, tu le dissimules très bien, c'est comme ça que j'aime te voir Etoile d'Illusion. Oui "Etoile". As-tu oubliée d'où te viens ce préfixe? Rappelles-t-en toute ta vie. Il te donne l'absolut pouvoir et la tyrannie extrême. Qu’existe-t-il de plus beau. A présent, tu ne bouges plus, te contentant de le regarder fixement, attendant une moindre réponse, un moindre geste.

[Encore désolée! En plus, pas d'inspi >< ]

Par une intuition assez étrange, j'avais l'impression que la chef du clan de la Terreur n'était pas avec moi. Physiquement oui, mais pas mentalement. Mais elle se reprit assez vite, me mettant un doute sur ce dont je venais de penser. Elle avança d'un pas et me dis en inclinant légèrement la tête :

- Bonjour, lieutenant du Clan du Courage. Pardonne-moi si je n'ai pas retenu ton nom.

D'un côté, cela ne m'étonnai guère qu'elle ne se souvenait pas de mon nom. J'avais toujours pensé qu'elle ne s'occupait pas trop des félins qui l'entouraient. Mais je n'aimais pas juger sans connaître, donc je ne disais rien, préférant garder mes impressions pour moi. Elle m'avait surement demandé cela par "politesse", si ce mot a une quelconque signification pour elle. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser de mauvaises choses sur Etoile d'Illusion, et je n'aimais pas trop ça. On aurait dit que je la rejetais de toute mon âme, et qu'être en sa présence était en quelque sorte un supplice pour moi, alors que je ne lui avais jamais parlé personnellement auparavant. Cette impression ne voulait pas partir, et je commençais à faire plus confiance à cette impression qu'à ma raison. C'était en quelque sorte dangereux pour moi, et j'espérais qu'Etoile d'Illusion serait la seule personne que je jugerai de cette manière. Je finis quand même par lui répondre, lui souriant poliment :

- Je me nomme Phoenix Eternel. C'est normal que tu ne t'en souviennes pas, on la vaguement mentionné à l'Assemblée.

Mon corps voulait partir, quitte à bouger sans mon consentement, et ma conscience me crier de m'en aller sur le champs. Malgré tout cela, je me voyais mal partir comme ça, il n'y avait rien de mieux pour se faire détester de quelqu'un, en particulier d'Etoile d'Illusion.

Je me nomme Phoenix Eternel. C'est normal que tu ne t'en souviennes pas, on la vaguement mentionné à l'Assemblée.

Phoenix Eternel, c'est donc ça. Tu t'en rappelles maintenant, oui, tu te rappelles de tout. De sa fourrure de feu arpentant les prairies, de ses yeux de braise illuminant le néant, tu t'en souviens. Il n'avait pas prit la parole lors de l'assemblée, mais son chef en avait vanté un long moment les mérites. Lui dressant un portrait idolâtre, il avait vanté sa loyauté, sa combativité, sa générosité, sa rapidité, son dévouement et tout autres éloges diverses et variées. Tu commence à le regarder de haut en bas. Sa queue bouffante se balance doucement de droite à gauche alors que ses oreilles restent tournées vers toi. Ses longs poils se laissent chavirés au gré du vent tandis que ses pattes sont bien là, plantées sur la terre meuble. Pus tu arrives à ses yeux et t'y arrêtes. Tu te plonge dans les siens, sans un mot. Tu essaye de rendre les tiens moins électriques, moins agressifs, mais tu n'y arrives pas; c'est dans ta nature ne l'oublie pas. Un sourire en coin se dessine sur ton visage, puis tu te décide à e=le lâcher de ton emprise. Le lieutenant n'avait pas bronché ni même bougé.

Cela t'étonne fort, d'habitude, ils se dégagent en détournant le regard mais pas cette fois. Un valeureux guerrier doublé du poste de lieutenant se tiens devant toi. Mais il est d'un Clan adverse et donc destiné à devenir un ennemi, dommage. Quoique... Oui, ça pourrait marcher.. Cela s'avère difficile mais ça pourrait marcher.. Après tout, pourquoi pas? Etoile d'Illusion, écoutes moi, tu vas faire ce que tu sais faire de mieux. Rallié à ta cause, vous pourriez faire de grandes choses, toi, ta soeur, ton Clan, et lui. Mais s'il refuse, et bien il périra, comme tous les autres. Mais nus n'y sommes pas encore. Un sourire se forme sur ton visage qui à l'air nettement plus chaleureux désormais. Tu te lèves alors et marche droit devant, le frôlant mais ne t'arrêtant pas en lui lançant :

" Viens, marchons un peut."

Le regard insistant et pénétrant de la meneuse à la robe charbon du clan de la Terreur ne m'aidait pas du tout. Elle me sondait, cherchant une faiblesse au plus profond de mon être. Elle essayait de me déstabiliser, de me faire flancher. Mais ça, c'est ce qu'elle espérait. Je n'allai pas baisser les yeux devant elle, c'était hors de question. Je soutins longuement son regard électrique, sans toutefois laisser passer une quelconque animosité. Je la défiais juste comme celle-ci le faisait déjà. Un sentiment étrange passa au fond de ses pupilles. Elle était... intéressée. Cela ne me plut pas du tout. Elle mijotait quelque chose, et je n'étais pas tranquille. L'idée que je puisse être le sujet de ses sombres projets me fit frémir. Si tel était le cas, j'allais devoir marcher sur des charbons ardents, et faire extrêmement attention à ce que j'allais dire. Son sourire s'étire, et ma méfiance s'intensifie. Elle se redressa et avança dans ma direction. Mais elle se contenta de me frôler et poursuivit son chemin, en me disant toutefois :

- Viens, marchons un peu.

J'hésitais un moment, mais je préférais ne pas me mettre plus en danger. Je la suivis, marchant d'un pas lent à côté de sa fourrure charbonneuse. Elle n'avait pas l'intention d'admirer le paysage en ma compagnie, c'était certain. Mais comment aborder le sujet ? Après un long silence, je décidai d'être direct, j'avais perdu assez de temps comme ça.

- Je suppose que tu as quelque chose à me dire...

Le féin à la robe de feu se décide de se lever et de te suivre malgré tout. Ses pas se font silencieux, c'est à peine s'il frôle le sol. Il parait mal à l'aise, mais maîtrise la situation parfaitement, à sa manière. Toi? Tu marches, et tu attends. Tu t'enfonce dans les fourrées, profondémment dans la forêt. Tu connais bien cet endroit, il est comme tu les aimes. Plutôt sombre, assez froid, mais étrange, complètement à l'écart du monde "réèl", paraissant se trouver dans une autre dimention, parallèle à la votre. Il reflête parfaitement ton caractère, je te l'accordes. Tu pourrais t'y retrouver les yeux fermés. A droite, un ravin circulaire; pas de grande circonfrence non, mais assez profond pour s'y tuer. A gauche, des grands buissons, ça et là, des grands pins, noircits par le temps. Et oui, cette forêt n'est plus toute jeune...

Le lieutenant te lances enfain :

" Je suppose que tu as quelque chose à me dire..."

Parfait. C'est exactement ce que tu attendais, tu voulais voir s'il allait prendre, ou non, la parole en premier. Tu ne lui réponds pas tout de suite. Tu marches un peut plus vite et lui intime un signe de tête lui demandant de suivre. Tes foulées se raccourcissent et tu te met à courrir. Tu jettes parfois quelques regards par dessus ton épaule afin de vérifier que le matou se trouves toujours derrière-toi. Tu l'auras, je sais que même si se n'est pas aujourd'hui, se sera demain, dans une lune, ou une saison... Mais tu préfères y aller en douceur, ne pas lui mettre la pression. Vous voià à ton but. Tu raletis enfin. Devant toi se dresse un grand rocher, plus grand encore que ceux au sein de la clairière où se déroulent les assemblées. Ce rocher, voilà longtemps que tu t'y rends la nuit, tu aimes cet endroit. Lui faisant un signe de queue pour l'encourager à te suivre encore et encore, tu grimpe le long de la parois. Quelques pierres roulent sous tonpassage, mais tu ne glisses pas, tu à trop l'habitude de cet endroit. Une fois en haut, le monde est sous tes pattes. Ce rocher inconnu de tous surplombe toute la forêt. On y vois distinctement les quatres Clans. Tu les vois, vaquer à leur occupations, tranquillement, sans se douter de rien. Cela te fais bien rire. Une fois Phoenix Eternel à tes côtés, tu t'assois et lui dis :

"Contentes-toi de regarder, et d'immaginer."

Tu ne sais pas comment il va interpréter ces paroles, mais pour toi, elles sont claires. Claires, oui; depuis bien trop longtemps..

J'attendis. Un instant, deux instants, trois instants... Mais Etoile d'Illusion ne semblait pas décider à lui apporter une réponse. Au lieu de ça, elle accéléra le pas au point de finir par courir. Et moi, je la suivis, je n'avais pas vraiment le choix après tout, et puis je n'aurais pas pu me désister, la meneuse couleur charbon surveillait régulièrement derrière elle que je la suivais bien. Je me sentais pris au piège, et cette situation me mettait très mal à l'aise. Mais il n'était plus temps de laisser parler mes pensées, la chatte sombre s'était arrêtée. Devant elle était dressé un énorme roc, imposant. Je ne m'étais jamais aventuré jusque là, et j'ignorais complètement l'existence d'un tel rocher. Etoile d'Illusion me fit un signe de tête m'intimant de la suivre, et commença à gravir la paroi rocheuse. Elle semblait avoir l'habitude de se rendre à cet endroit, ces bonds étaient parfaits alors que les miens étaient un peu hésitants. Après beaucoup d'efforts, j'arrivai enfin en haut où la meneuse du clan de la Terreur m'attendait depuis un bout de temps semblait-il. Elle me dit en s'asseyant :

- Contente-toi de regarder, et d'imaginer.

Pour la première partie, j'étais entièrement d'accord mais pour la deuxième je ne savais pas trop où elle voulait en venir. Pour essayait de comprendre, je me dis que la meilleur façon était de se mettre à la place d'Etoile d'Illusion. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien penser en regardant les environs ? La vue qu'offrait ce point surélevé était magnifique. On pouvait voir les territoires de tous les clans, et même voir certains félins vaquer à leurs occupations. On se sentait un peu comme le roi du monde... Mais oui, c'était ça ! Voilà ce que pensait la meneuse charbonneuse ! J'étais dans une situation délicate, j'avais parfaitement compris ce qu'elle espérait de moi, mais son "rêve" m'insurgeait ! Mais il valait mieux ne pas le faire savoir, je ne voulais pas me mettre la chatte noire sur le dos. Je réfléchis à toute vitesse, en ne laissant bien sûr rien transparaître sur mon visage. Je pris l'option "discrète", j'allais faire semblant de ne pas comprendre, et de marcher avec elle sans pas trop comprendre. Faire double-jeu en somme. C'était risqué, mais je n'avais pas trop le choix. Je me tournais vers Etoile d'Illusion et lui dit :

- Cette vue est magnifique. Tu viens souvent ici ?

Le félin à la robe de feu vient te rejoindre, s'asseyant à tes côtés. Il scrute l'horizon de ses yeux de braise, un regard comme celui-ci, alimenté par un peut de ta rage détruirait tout sur son passage. Ce long silence devient un peut pesant, mais tu lui laisseras tout le temps qu'il faut, en éspérant le mieux. Il te regardes enfin et te lance ces quelques paroles :

" Cette vue est magnifique. Tu viens souvent ici ?"

Tes yeux se portent sur lui, l'incendiant. Comment un lieutenant pouvait être doté d'une si naïveté et innocence? A moins qu'il ne soit plus intelligent que ce qu'il n'y paraît; sa pourrait devenir intérressant... Le vent commence doucement à se lever, faisant voler vos poils morts ainsi que la terre s'y étant engouffrée lors de votre ascention en haut de ce rocher. De là heut, tu à vraiment l'allure un réel monarque puissant. Patience, tu auras ce que tu veux bien assez tôt. Tu te remet bien droite et te passe un coup de langue sur ton antérieure, comme à ton habitude avant de te tourner vers ton centre d'attention. Tu lui souris sarcastiquement mais pas jusqu'à prendre une allure menaçante, après tout, tu ne veux pas l'éffrayer si? Non, bien sûr que non. To regard se porte vivement sur un buisson remué par un petit gibier, en contrebas. Mais tu réprimande ton instinc de tueuse et laisse cette petite bête insignifiante en paix, afin de rester concentrée. Tu lui dit alors :

"Il se fait tard. Rentres dans ton camp, et n'oublies pas ce que je viens de te dire. Nous nou reverrons bien assez tôt."

Il sera pus difficile que prévu de le faire changer d'avis. Mais tu iras en douceur, comme je te l'ais conseillé. Il est intelligent, il y réfléchira, j'en suis presque sûre.

Etoile d'Illusion ne sembla pas du tout satisfaite de ma réponse. Ses yeux me lançaient des éclairs et montraient tout son mépris pour moi. On pouvait dire que j'avais réussi mon coup, en espérant que ma stratégie resterait insoupçonnée... Je reportai mon attention sur la magnifique vue qu'offrait ce point culminant. Elle montrait à quel point les clans peuvent vivre heureux sur le même territoire, et j'étais prêt à tout pour préserver cette harmonie. S'il fallait que je m'oppose à Etoile d'Illusion, je le ferais sans hésiter. J'entendis la meneuse du clan de la Terreur faire sa toilette. Je la regardai et celle ci me lança un regard vicieux. Elle n'avait, à mon grand malheur, pas abandonner la partie. Je n'étais pas encore débarrasser d'elle. Elle me dit [fais comme les autres garçons /PAN/] :

- Il se fait tard. Rentre dans ton camp, et n'oublie pas ce que je viens de te dire. Nous nous reverrons bien assez tôt.

Elle venait de me confirmer mes précédentes pensées. Mais je n'avais pas l'intention de marcher dans ses projets, surtout que je n'avais pas du tout aimé la façon dont elle se permettait de me donner des ordres. Seul mon chef en avait le droit. J'étais conscient que la chatte charbonneuse était assez têtue pour ne pas le lâcher aussi facilement, mais c'était aussi valable pour lui. Rien ni personne ne le fera changer d'avis. Et plus on essayera, plus il se braquera. Elle devra faire attention à ses arrières, car je pourrais très bien jouer ma pièce de mon propre côté, pour la mettre échec et mat...
Elle sauta du rocher, et partit en direction -ou non- de son territoire. Je portai mon regard une dernière fois sur la vue des quatre clans, et prit à mon tour le chemin de mon territoire, plus déterminé à réaliser mes projets que jamais.